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Nous avons eu la chance de compter parmi nous un personnage, René Breton..... Nous l'avons remercié à de nombreuses reprises... notamment le jour où il est venu très officiellement devant tous les membres du Conseil, faire don de tous ses écrits pour que chacun puisse en disposer et s'en imprégner.

Ces recherches et éditions sont consultables sur place à la bibliothèque - médiathèque de la Commune.

L’abbé Guigue avait aussi mis par écrit l'histoire de la commune... d'un temps que les moins de 20 ans... 

Aujourd'hui, M. Bernard Lamaty réalise un travail incroyable en préparation des cérémonies de commémoration de la guerre 14/18. L'association artistique et historique de Saze l'accompagne dans cette recherche. 

On sait aussi que les anciens de Saze, dont beaucoup ont disparu, s'étaient prêtés au jeu des questions de René Breton et que ces dialogues ont été filmés par Jacques Touranche dans un court métrage appelé Mémoires de Saze.

 


 

La Saint Sébastien

Histoire de la Saint Sébastien à Saze, René Breton / 2002

Le 20 janvier, depuis la dernière épidémie de peste de 1720, le village de Saze célèbre la Saint Sébastien. C'est la Confrérie des Pénitents blancs qui en est à l'origine. Société d'hommes pieux, elle avait été fondée en 1655 et créée sa propre chapelle en 1658 sur le côté nord de l'église paroissiale Saint Privat, sous le patronage de Saint Sébastien, protecteur de la peste depuis le VIIème siècle. Le village en ayant été épargné par la prière des Pénitents, ceux-ci établirent cette célébration de reconnaissance au moins depuis 1721 sinon depuis 1774, date à laquelle ils ont fait peindre le beau tableau de François Palasse, artiste avignonnais bien connu. Depuis, sauf quelques rares interruptions, elle a lieu ce jour-là et réunit tout le village qui exprime son identité et ses coutumes. Elle signe la fête d'un grand Saint de l'église et l'unité d'une communauté qui se reforme autour de la messe, de la procession et d'un grand feu de sarments qui évoque ceux qu'on allumait lors des épidémies de peste (de 1348 à 1720), plus ou moins récurrentes, afin de chasser les miasmes d'un "air corrompu".

 

  

 

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